développement durable

Une valeur essentielle

Dès sa fondation en 2018, Adélard a adopté une vision à long terme en inscrivant le développement durable parmi ses valeurs fondamentales. Adélard est ancré dans le territoire et dans le terroir et ses actions se font dans le respect et la mise en valeur de l’écosystème. Tous les moyens sont déployés pour mener nos actions de façon écoresponsable. On retrouve également parmi nos six valeurs : le dialogue, la diversité, l'innovation, l'engagement et le respect.

Nos 10 engagements

En s’inspirant des principes de la Loi sur le développement durable du Québec, Adélard, ses fondateurs et les artistes qui font vivre ce lieu aspirent à : 

  1. maintenir un milieu sain, de qualité, en harmonie avec la nature et le territoire ; 

  2. acheter localement ; 

  3. recycler et réutiliser les matériaux ; 

  4. stimuler l’engagement communautaire et social ; 

  5. miser sur l’éducation, la sensibilisation, l’accès au savoir ; 

  6. consulter les ressources locales ; 

  7. favoriser l’équité et la solidarité ; 

  8. protéger le patrimoine, les biens, les lieux, les paysages, les écosystèmes ; 

  9. être proactif pour corriger les erreurs et améliorer nos façons de faire ;

  10. compenser les émissions de gaz à effet de serre.

Notre démarche

Adélard cherche à faire preuve d’exemplarité dans la façon dont il contrôle sa propre empreinte écologique et suit une démarche cohérente sur le plan environnemental dans toutes ses opérations. En voici quelques exemples :

  • rénovation du centre d’art grâce à des matériaux et objets de récupération ;

  • les fournisseurs et professionnels sont des membres de la communauté locale (cheffe des opérations, agente de médiation culturelle, graphiste, imprimeur, etc.) réduisant au maximum les déplacements automobiles tout en contribuant au développement économique de la communauté ;

  • les événements et vernissages ont été réalisés grâce à des producteurs locaux (vin et bière, DJ, aliments) et sans utilisation de plastique (verres en vitre et consignés) ;

  • compensations carbone : alors qu’Adélard recevra chaque année un ou une artiste du Maroc (dans le cadre d’un accord de résidences croisées entre le CALQ et le gouvernement du Maroc), l’organisme s’engage à compenser les émissions carbones produites par le déplacement aérien entre Casablanca et Montréal et à compenser le déplacement automobile entre le lieu d’origine des artistes invités et la résidence située à Frelighsburg.

Nos expositions sont accompagnées d’une démarche écoresponsable :

  • communications papier réduites et sur papier recyclé afin de minimiser l’impact environnemental ;

  • application internet pour téléphone intelligent afin d’accompagner la visite et la médiation culturelle autour de l’exposition ;

  • vernissage écoresponsable (sans plastique, produits uniquement locaux et valeurs environnementales communiquées).

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Voici quelques exemples de notre engagement :

  • Exposition « La nature nous habite » - commissaire invitée : Laure Waridel (2019)

    En 2019, l’écosociologue Laure Waridel a accepté avec enthousiasme d’être la commissaire invitée de l’exposition autour des œuvres de la Collection Loto-Québec, dont le thème retenu était : « La nature nous habite ». Cette exposition artistique et de sensibilisation aux questions environnementales a attiré près de 1000 personnes et a été accompagnée d’activités éducatives en compagnie de Laure Waridel, avec la population, ainsi que les jeunes des écoles. « Au quotidien, on a tendance à oublier que nous sommes l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit et les sols qui nous nourrissent grâce au soleil. Notre masse corporelle est constituée de 60% d’eau. Dans son grand cycle, cette eau a été et sera celle des océans, des fleuves et des rivières. Les atomes présents dans l’air que l’on respire ont déjà fait partie d’autres êtres vivants: de l’abeille à la grande baleine bleue en passant par de petites fleurs et d’immenses érables. Des 37,2 billions de cellules qui composent notre corps, une sur deux est une bactérie, un virus ou un champignon. Ainsi, la nature nous habite autant que nous l’habitons. Littéralement, nous sommes l’environnement. » - LAURE WARIDEL

  • Artistes en résidence (2019)

    Dès sa première année d’existence, Adélard a invité en résidence deux artistes dont la démarche incluait la question environnementale. Loren Williams explorait et représentait grâce à des cyanotypes la diversité de la végétation des cimetières de Frelighsburg tout en créant des parallèles entre les plantes et l’histoire de la communauté. Valérie Potvin s’est quant à elle intéressée à la dégradation de la nature, les feux en Amazonie. À noter que ces deux artistes ont tenu plusieurs activités de médiation, en particulier des ateliers avec les jeunes des écoles, mettant en valeur la végétation.

  • Artistes en résidence (2020)

    Alain Lefort a été en immersion chez Adélard du 9 juin au 19 juillet 2020. Photographe, il s’intéresse à la représentation photographique du territoire et de différents phénomènes naturels que l’on peut y retrouver. Les recherches récentes l’ont mené à s’intéresser à la transformation et la disparition du territoire provoquées soit par l’activité humaine ou par les cycles et les phénomènes naturels particuliers. À Frelighsburg, il souhaitait sensibiliser le public aux transformations du paysage et au temps qui passe.

    Emilie Bernard a été en immersion chez Adélard du 21 juillet au 30 août 2020. Elle s’intéresse particulièrement à la nature et au paysage comme sujets de recherche. À Frelighsburg, elle a pu poursuivre ses recherches en nature afin de pister des objets naturels (branches, cônes de conifères, plantes et fleurs sauvages, rochers, etc.) ayant un intérêt esthétique. Un exercice qu’elle a pu partager avec les citoyens qui visitent Adélard.