Crédit Photo : Christine Doyon

 

Émilie Bernard

Sans titre (2020)

dessins, graphite, crayons de couleur et aquarelle.

Lac Champlain, Saint-Armand


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Animée par la forêt, les parcs ou tout territoire naturel, ma pratique se manifeste par des représentations d’éléments de la nature généralement observés lors de résidences de recherche. Avec les dessins, j’analyse des sujets intuitivement choisis en simplifiant leurs lignes générales, en modifiant leur échelle et en supprimant leur volume pour les travailler en aplats. Les sujets étudiés apparaissent alors sur papier dans des compositions issues d’accumulations, de répétitions, de superpositions et de jeux de transparence. Ces deux dessins révèlent des éléments de la nature observés lors de mon séjour à Frelighsburg à l’été 2020. En parcourant les environs à pied et à vélo, en sillonnant les sentiers, les routes secondaires et les chemins plongeant en forêt, une vaste collection de formes a été récoltée ou photographiée pour ensuite être dessinée. Ces formes soigneusement consignées dans un cahier pendant la résidence ont ensuite été exploitées dans des dizaines de compositions réalisées au crayon graphite, au crayon de couleur et à l’aquarelle, dont Les étoiles I et Les constellations, deuxième nuit. » -Émilie Bernard

Le travail d’Émilie Bernard a été présenté dans différents centres d’artistes, musées et centres d’exposition au Québec, en Finlande, en Islande et en France. Depuis plusieurs années, elle réalise surtout des résidences de création. Elle a fait de la recherche lors de séjours dans diverses régions du Québec, au Vermont, en Finlande, en Islande, en Arménie, en France et en Alberta. Sa pratique est multiple : dessin, objet, sérigraphie et livre d’artiste. Depuis 2021, elle est représentée par la Galerie.a (Québec). Après plus de 20 ans passés à Québec, elle vit et travaille maintenant à Cap-Chat, en Gaspésie.

Oeuvre présentée dans le cadre de l’exposition Points de rencontres (commissaire : Sylvie Lacerte) organisée pour les 5 ans d’Adélard.
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“Inspired by forests, parks, or any natural territory, my practice is manifested in representations of elements of nature generally observed during research residencies. With drawings, I intuitively analyze chosen subjects by simplifying their general lines, changing their scale, and suppressing their volume to work with their planes. The subjects studied then appear on paper in compositions resulting from accumulations, repetitions, superimpositions, and plays on transparency. These two drawings reveal elements of nature observed during my stay at Frelighsburg in summer 2020. As I travelled through the area on foot and by bicycle, roaming trails, secondary highways, and roads plunging into forests, I harvested or photographed a vast collection of shapes for drawing. Carefully consigned to a notebook during the residency, they were later used in dozens of compositions made with pencil, coloured pencil, and watercolours, including Les étoiles I and Les constellations, deuxième nuit.” – Émilie Bernard

Émilie Bernard’s work has been presented in artist-run centres, museums, and exhibition centres in Québec, Finland, Iceland, and France. For many years, she has been involved mainly in creative residencies. She has done research during stays in various regions of Québec as well as Vermont, Finland, Iceland, Armenia, France, and Alberta. Her practice is multifaceted: drawings, objects, serigraphy, and artist books. Since 2021, she has been represented by Galerie.a (Québec City). After living in Québec City for more than twenty years, she currently lives and works at Cap-Chat, in the Gaspé.