JUDITH BELLAVANCE
Trois croquis du mois de juillet 2018 fait partie de la série Carnet de croquis photographiques (2018). C’est là, dans cet inventaire de moments glanés lors de ses déambulations et expériences de vie, qu’elle en explore les affinités formelles et sensitives pour inventer de nouveaux territoires perceptifs et psychiques.
C’est par jumelage d’images que prennent forme les « micro-fictions » de Judith Bellavance. Animaux, corps humains, plantes, sous-bois, nuages, éléments du quotidien, sont au nombre de sa collecte d’objets et d’images qu’elle archive et fait dialoguer dans des œuvres d’une grande poésie. Ces étonnants croisements de fragments font figure de natures mortes comme vecteur de mémoire, de vulnérabilité, d’altérité, de perte et de désir, et tissent surtout des bribes d’histoires intimes qu’il s’agit de reconstruire selon nos propres réminiscences.
Trois croquis du mois de juillet 2018 is part of the series Carnet de croquis photographiques (2018). In this inventory of moments gleaned during her walks and life experiences, she explores their formal and sensory affinities to invent new perceptual and mental territories.
Judith Bellavance’s “micro-fictions” take shape through the matching of images. Animals, human bodies, plants, underbrush, clouds, and everyday items are among the objects and images that she collects and archives, and then brings into dialogue in highly poetic works. These surprising intersections of fragments are like still lifes presented as vectors of memory, vulnerability, otherness, loss, and desire, and above all they weave bits of private stories that we can reconstruct according to our own reminiscences.
Dunham